Sandra Doyon et fils

Promenade à Montréal à vélo cargo Yubabike

En bref: 

De 2000 à 2011, j’ai été camionneuse.  J’ai quitté la route après le lancement de mon livre et pour fonder une famille. J’ai eu mes enfants en 2012 et 2013 et, avec leur papa, nous avions en commun l’espoir de les élever à Montréal. Je me suis installée dans la Petite Patrie, et mes enfants vivent 50 % du temps avec leur papa depuis 2015. Nous formons toujours une belle équipe pour nos enfants. 

Montréal: une histoire d’amour

Avec Montréal, je suis tombée en amour dès les premiers jours. Même quand j’étais camionneuse, je rêvais de retrouver Montréal comme un amoureux à distance.   J’avais 18 ans quand je suis venue chercher un appartement avec maman et ma meilleure amie pour entreprendre mes études en tourisme à l’ITHQ. J’avais le regard tout neuf d’une jeune fille d’Alma qui connaissait la campagne, la nature et les petites villes où les gens se reconnaissent. L’effervescence de cette grande ville me fascinait. Il y avait tant à explorer, tant à découvrir! Tous mes sens étaient stimulés. Montréal si vivante et si éclectique m’allumait et m’allume toujours. J’ai tout de suite aimé le mode de vie urbain, celui où l’on fait tout à pied ou à vélo, et où l’on fait corps avec la ville; ses modes de transport; ses commerces et ruelles. De la grande ville, j’aime la densité qui amène une variété de services et de commerces qui poussent aléatoirement et au gré des envies des habitants. J’aime voir fleurir ses restaurants; ses commerces; ses galeries d’art, les épiceries et boulangeries de quartier, où je vais à pied, sans me soucier de garer une voiture. Tous ces gens, qui vont à pied ou à vélo, mettent la ville en vie. Parfois, je m’assois et je les observe.  

Ma Devise

Un jour, j’ai vu le film Into The Wild réalisé par Sean Pean. À la fin de sa quête, Christopher McCandless se retrouve seul, au bout de ses aventures et découvertes. Il écrit une phrase : « Happiness only real when shared » (« Le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé »).    Voilà ma devise. Partager mes photos, mes histoires, parce que ça me comble de joie. Le blogue et les médias sociaux me donnent la motivation pour aller à la pêche aux histoires plus souvent et d’être plus attentive à ce qui m’entoure. Mes enfants me passionnent, mais c’est surtout leur regard sur le monde qui me fascine. Un regard que nous perdons en tant qu’adultes et que je tente de retrouver à travers eux. Ensemble, nous explorons avec nos cinq sens et mon 6e sens me dit que vous aimerez aussi. 

Démarche artistique

Tout part d’une photo. Je prends un minimum de 10 photos par jour pour capter des moments, des œuvres, pour cadrer une pensée, un détail.   J’utilise seulement mon iPhone 7 par pragmatisme, j’envie les vraies photographies avec profondeur de champ, mais cela devient trop difficile de suivre mes enfants avec un gros appareil. Je perdrais en spontanéité.  

Chaque photo prise est une note qui me rappelle une émotion. Par la suite, c’est avec les photos que me vient l’inspiration. Je me replonge dans le moment et je peux cristalliser les émotions avec les mots. C’est ce que j’ai fait pour mon livre « je vous écris de mon camion ». Ici, le but sera plutôt de suivre mes enfants à travers nos explorations urbaines et de vous inspirer pour faire vos propres activités et de renouer avec mon premier métier : guide. Je suis leur guide. Laissez-nous être le vôtre.